La petite part de la population la plus aisée continue d’accumuler de plus en plus de richesses, favorisée par la politique fiscale du canton, pendant que celui-ci doit faire des économies sur le dos du climat et de la qualité du service public. Cela doit changer !
Léo Sapia, Co-président des VERT·E·S Fribourg

 

Des coupes budgétaires antisociales et climaticides

Alors que le canton de Fribourg ne se donne même pas les moyens d’atteindre ses propres objectifs climatiques, le Conseil d’Etat veut réduire la participation financière cantonale à l’entretien des voies cyclables et au financement des transports publics. A la clé : des réductions de prestations déjà annoncées. Pour les VERT·E·S, il est absolument inacceptable de revenir en arrière sur le développement des transports publics et de la mobilité douce. Au contraire, l’Etat doit accélérer leur extension et abandonner ses grands projets routiers climaticides. En parallèle, la majorité de droite du gouvernement et du parlement continue d’affaiblir le service public en s’attaquant aux conditions salariales du personnel de l’Etat. À l’encontre de cette dynamique, les VERT·E·S réaffirment leur croyance en un service public fort, bénéfique pour l’ensemble de la population.

Aux antipodes d’une fiscalité responsable et d’une politique d’investissement durable

Les VERT·E·S promeuvent une fiscalité guidée par la solidarité, la cohérence environnementale et la responsabilité politique à long terme. Des investissements majeurs sont indispensables à la transition socio-écologique de notre société. Ceux-ci sont également judicieux sur le plan économique : le coût des mesures de protection du climat est six fois moins élevé que celui de l’inaction. Le niveau d’imposition doit être déterminé de manière à solliciter d’avantage les hauts revenus et les grandes fortunes, et adapté aux dépenses publiques et aux besoins de la population.

La LAFE pose une question fondamentale : quelles prestations le Canton doit-il fournir et ce avec quelles ressources? Ce débat dépasse les chiffres d’un budget — il touche à notre responsabilité collective et à la justice sociale. Le population doit pouvoir se prononcer.
Julien Vuilleumier, Député, membre de la commission des finances et de gestion

 

Un référendum nécessaire face au passage en force de la majorité bourgeoise

Depuis la consultation sur le projet de programme d’assainissement jusqu’au traitement au Grand Conseil, les VERT·E·S avec leurs allié·e·s progressistes n’ont cessé de proposer des solutions concrètes pour rééquilibrer ce paquet d’économie et renforcer la contribution des plus aisé·e·s aux ressources de l’Etat. La double majorité bourgeoise n’a fait aucune concession et a refusé tout dialogue. En conséquence, il est plus que légitime de soutenir un référendum qui permette à la population de se prononcer.

 

Contexte: